•  

     

     L'Île aux Pastèques

    L'Île aux Pastèques

              L’être humain a toujours cherché à inventer des histoires pour les raconter et pour formuler des prédictions – même sans preuves tangibles.  En Voici une...
    Faites silence, faites silence, c'est la queue du chat qui danse, le silence est arrivé, mon histoire peut commencer...

              Il était une fois Sous le règne d'un Sultan que j'ai oublié son nom...Un de ses meilleurs Wizir, à cause des calomnies, a été condamné à s'exiler sur une île déserte avec sa femme et son fils. Devant l'hostilité de la nature, tout le monde a pleuré sauf lui car il a été convaincu que selon un proverbe Arabe, "Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser. " Et "le temps sera le maître de celui qui n'a pas de maître."
    Il commençait à tâtonner l'environnement et à trouver tout ce qu'il fallait pour survivre, de l'eau, des fruits etc... Il arrivait même avec ses mains à fabriquer lui-même une arbalète pour chasser les oiseaux. Un beau matin, après avoir chassé un oiseau et en le nettoyant, il découvrit que celui-ci était en train de manger un certain fruit dont il ne restait plus que les graines, ce qui lui donnait l'idée de les semer. Grâce à l'arrosage et aux soins apportés par sa femme et son enfant, les fruits commençaient à grossir et à prendre une certaine rondeur. Il les a nommés " Déllaa" (les dorloter) parce qu'il les a traités délicatement et avec soin ...Plusieurs lunes ont passé depuis leur départ. Cela commençait à provoquer en lui une étrange nostalgie. C'est pour cette raison qu'il décida d'envoyer à ses amis un message en gravant son nom ainsi que celui de sa famille sur l'écorce des pastèques et en jetant ces fruits à la mer.
    L'Île aux Pastèques Ceux-ci ont été repêchés par des pêcheurs qui les trouvaient non seulement posséder un goût exquis mais porter aussi des inscriptions de la famille du "wazir" exilé. Ils n'hésitèrent à en offrir quelques unes au sultan et de le l'informer des inscriptions et surtout du délicieux goût sucré. Le sultan, rongé par le remords et par la fidélité du wazir condamné suite à des calomnies, décida de le gracier lui et sa famille... Cric, crac, j'ai mangé la pastèque, voilà l'histoire sortie de mon sac.

    Et pour terminer je vous propose cette vidéo " caméra caché " sur les pastèques

    Regarder le rire est assuré...

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks

    11 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique