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La Danseuse Espionne
La femme fatale, surnommée Mata Hari. Ce nom tout le monde le connaît plus ou moins, il sonne comme familier à nos oreilles et cependant rares sont les personnes à connaître l’histoire de cette femme devenue une légende.
Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida « Grietje » Zelle - Margaret Zelle est née à Leeuwarden (Pays-Bas) le 7 août 1876, d’Adam Zelle, un marchand de chapeaux et casquettes hollandais et de Antje van der Meulen, une javanaise, ce qui lui donna un teint basané, rare à l’époque. Issue d’une famille plutôt pauvre, elle cherche longtemps sa voie avant d’épouser à l’âge de 18 ans un officier de la marine néerlandaise, Rudolf MacLeod, avec qui elle part vivre aux Indes néerlandaises (où l’un de ses deux enfants est empoisonné par une servante en 1899). Femme au tempérament indépendant, elle se sépare bien vite de son mari et arrive à Paris en 1903. C’est à partir de 1905 qu’elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique exotique, avec un corps sculptural sous le nom de Mata Hari, signifiant « l’œil du jour » en malais. Ainsi naît la fameuse danseuse exotique de son époque Mata Hari, qui entame rapidement une carrière internationale.
Couronnée d’aigrettes et de plumes, elle s’exhibe dans les salons et se consacre à la faune admirative et convertit à l’orientalisme. Quand elle se décide à monter sur scène elle connaît un succès foudroyant qui l’amène dans différentes capitales européennes bien qu’en réalité elle ne sache pas réellement danser. Elle crée autour de sa personne une légende relayée par les “échotiers” de l’époque : elle serait née à Java où les prêtres de Shiva l’auraient initiée aux secrets du culte et des danses de la déesse. Il ne faut pas le nier, elle est aussi une courtisane qui se préoccupe trop peu de la nationalité de ses conquêtes, ce qui lui jouera des tours. C’est donc une personnalité flamboyante qui s’invente un personnage et une histoire.
Après le début de la Première Guerre Mondiale, Mata Hari qui parle plusieurs langues et vient d’un pays neutre peut se permettre de voyager librement à travers l’Europe. On dit d’elle qu’elle mène une vie luxueuse malgré la guerre… C’est le 2 septembre 1916 que, procédant à des démarches pour un laissez-passer à destination de Vittel afin de rejoindre son amant blessé, le lieutenant Maslov, elle fait la rencontre du capitaine Ladoux, chef des services du contre-espionnage. Elle obtiendra ce laissez-passer contre la promesse d’aller espionner le Kronprinz (le prince héritier de l’Empire allemand) qui est de ses connaissances, moyennant une rétribution considérable (qu’elle n’aura jamais). L’Intelligence Service (les services secrets britanniques) met la main sur elle lors d’une escale à Falmouth mais ne peut rien lui reprocher malgré un interrogatoire serré. Poursuivre sa route vers l’Allemagne devenant hasardeux, l’aventurière regagne Madrid où elle ne tarde pas à séduire… l’attaché militaire allemand, le major Kalle. Celui-ci transmet plusieurs câbles à Berlin traitant de sous-marins à destination du Maroc et de manœuvres en coulisse pour établir le prince héritier Georges sur le trône de Grèce, en signalant que “l’agent H-21 s’était rendu utile”. Ces messages sont interceptés par les Alliés. Cet agent serait Mata Hari…L’envoûtante “Eurasienne” fait alors la folie de rentrer en France pour rejoindre son bel officier. Arrivée à Paris le 4 janvier 1917, elle est arrêtée le 13 février. Elle sort nue de la salle de bain et, s’étant rhabillée, présente aux gardes venus l’arrêter des chocolats dans… un casque allemand (cadeau de son amant Maslov).
Accusée d’espionnage au profit de l’Allemagne, Mata Hari passe du statut d’idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre. Son avocat (un ex amant) n’eut le droit d’assister qu’aux premiers et derniers interrogatoires. Le procès ne dure qu’une journée sans apporter de nouveaux éléments. Condamnée à mort, elle est fusillée le 15 octobre 1917, à l’âge de 41 ans, dans les fossés de la forteresse de Vincennes. Selon la légende, elle aurait refusé le bandeau qu’on lui proposait et aurait lancé un dernier baiser aux soldats du peloton d’exécution et à son avocat. Sa famille ne réclama pas le corps, qui fut confié au département d’anatomie de la faculté de médecine de Paris pour des recherches médicales. Selon la magasine littéraire Céline “Les juges de Mata Hari, une femme ayant des rapports intimes avec des officiers de toutes nationalités ne pouvait le faire que dans le but d’exercer une action occulte, malfaisante et considérable. Ils n’imaginèrent pas que ces courses d’un palace à l’autre provenaient du fait qu’elle était discrètement expulsée, ne pouvant payer la note, que son désir de se rendre intéressante auprès d’officiers qui l’avaient aimée était dicté par l’angoisse de la vieillesse proche, qu’en traversant et retraversant les frontières, elle cherchait désespérément un homme qui voulût bien l’épouser.
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Commentaires
30isapiVendredi 12 Octobre 2012 à 18:33Répondreenvoies moi quelques rayons de soleil , je t'envoie la pluie !!!
un petit tour au bord de l'eau , cela te dit?bonne journéebisoussssssssssss
Bonjour cher ami . Merci pour apprécier ma création . Je te souhaite un bon week end et ta tribu aussi. A Lundi, bisou.
Bonjour mon cher ami,
Je te souhaite une bonne fin de semaine remplie de petits bonheurs.
Je t'envoie mon amitié et de gros bisous.
Bonjour Hamdibey. Merci pour les belles images qui accompagnent tes coms, c'est sympa. Bon week end, à Lundi. Amitié.
25Madone des rosesVendredi 12 Octobre 2012 à 08:27Qu'elle soit danseuse ou coutisane une femme ça se respecte...! Mais espionne..?
La séduction est un art fatal.
chez nous en vendée, pas besoin d'arroser, il pleut presque sans arrêt
hier nous avons eu du soleil, suffisamment pour réchauffer la maison, tant mieux,
bonne journéesa vie est devenue une légende ...
bisous du jour avec le ciel qui devient laiteux après une belle journée ... la pluie nous viendra de France ....
et le froid prendra la nuit dans ses bras .....
a demain
Octobre est doux...Octobre est doux. - L'hiver pèlerin s'achemineAu ciel où la dernière hirondelle s'étonne.Rêvons... le feu s'allume et la bise chantonne.Rêvons... le feu s'endort sous sa cendre d'hermine.L'abat-jour transparent de rose s'illumine.La vitre est noire sous l'averse monotone.Oh ! le doux "remember" en la chambre d'automne,Où des trumeaux défunts l'âme se dissémine.La ville est loin. Plus rien qu'un bruit sourd de voituresQui meurt, mélancolique, aux plis lourds des tentures...Formons des rêves fins sur des miniatures.Vers de mauves lointains d'une douceur fanéeMon âme s'est perdue ; et l'Heure enrubannéeSonne cent ans à la pendule surannée..Bonjour Hamdibey . Merci pour notre ami. C'et un tres brave ami blogueur. Il te ressemble un peu sur le plan gentillesse. Bonne journée, amitié.
Bonjour mon cher ami,
Encore une belle journée à Bruxelles, le soleil montre son petit nez, ce sera de courte durée, la pluie arrive ce soir.
Que ta journée soit douce et lumineuse de bonheur.
Bisous.
il pleut depuis hier soir sans discontinuer,un week end qui s'annonce très humide,
bonne journéeBonjour mon cher ami,
Une vie très mouvementée cette dame.
Elle était très belle, tes images le prouve.
Elle avait un fameux caractère !
Très forte personnalité.
Merci pour cette page d'histoire.
Bonne journée, bisous.
La vérité comptait peu, il fallait l'exemple, aujourd'hui la vérité ne compte guère plus, mais on cherche toujours pourquoi
amicalement
Claude
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