• Confession en publique

    Confession en publique

    Elle sera prête à suspendre sa vie pour s'assurer de ton bonheur!

    Voilà une histoire trop triste

    Confession en publique

    confession :

    La femme de ménage de notre école n'avait qu'un seul œil. Elle cachait son œil droit avec son foulard. Elle était gentille... Un jour Mr.le directeur m’a donné une enveloppe dans la qu'elle il a mit de l'argents et m’a dit de la remettre à Mme "Fatma" cette femme de ménage absente depuis trois jours et m’a donné son adresse qui n’ai pas trop loin de notre maison on habitait le même quartier.  Quand j’ai sonné à la porte elle est sortie et m’a invité d’entrée, tout en s’excusant, elle m’a offert un jus de fruits est ma remis un certificat que je devais remettre à la direction de l’école. Elle m’a parlé de son fils un certain Ali en  5émé qui est malade et qu’elle était obligée de rester à son chevet.

    Trente bonnes années sont bien passées depuis...  Assis dans mon fauteuil je regardais une émission à la télévision « Confession et pardon » Quand ma femme m’a dit : -mais c’est Ali le fils de Fatma celle qui habite la vielle maison en ruine. Oh oui ça fait plus de vingt ans que je ne l’ai pas vu. Oui c’est bien lui il est venu se confesser et demander pardon mais qu'est ce qu'il a fait? Ecouter je voulais dire, voilà ce qu’il raconte…

               Ma mère n'avait qu'un seul œil. Je la détestais... Elle était comme un fardeau. Elle travaillée comme femme de ménage à l’école où elle m’avait inscrite. Mais il y a eu ce jour, pendant que j'étais au lycée, ma mère était venue me dire bonjour. J'étais si embarrassé. Comment pouvait-elle me faire ça ? Je l'ai ignoré, et je lui ai jeté un regard rempli de haine et je me suis enfui. Le lendemain, à la cours, un de mes camarades m'a dit : "heeee, ta mère n'a qu'un œil ! ". Je voulais le tuer et la tuer.
    Je voulais également que ma mère disparaisse ! Donc je suis allé la voir dans sa chambre, et je lui ai dit : "Si tu veux mon bonheur, pourquoi tu ne meurs pas et m’évité de te tuer ? Je n'ai pas eu le temps de penser, une seconde à ce que je disais, parce que j'étais sous l'emprise de la colère. Je m'en moquais éperdument de ses sentiments. Je voulais qu'elle s'en aille de cette maison, je ne voulais plus d'elle. Ainsi j'ai étudié très dur, et j'ai obtenu une bourse pour  aller étudier en France à Paris. Puis je me suis marié. Je me suis acheté une maison. J'ai eu des enfants. J'étais heureux de ma vie, de mes enfants, et de tout ce que j'avais .Je racontais que mes parents étaient riche ils sont mort, dans un accident de voiture. Jusqu'au jour où ma mère est venue me rendre visite. Elle ne m'avait pas vu depuis de très nombreuses années, et n'avait ni vu ses petits enfants. Quand elle est arrivée sur le pas de la porte, alourdie par ses cadeaux et fatiguée par le voyage, mes enfants se sont moqués d'elle, et moi, je l'ai accusée d'être venue sans être invitée ! Je lui ai hurlé : "Comment oses-tu venir chez moi, et faire peur à mes enfants ! DEGAGE D'ICI, et ne remet plus tes pieds devant ma maison. Et à cela, ma mère a calmement répondu : "Oh, je suis désolée. J'ai dû me tromper de maison." et elle a disparu à jamais.

     Un jour Maître Ben est venu chez moi, pour m’annoncer que ma mère désirai me voir, avant de quitter ce monde. Et que s’était son plus grand souhait de me tenir la main. L’avocat est passé à mon bureau puis il est venu jusqu’à chez moi, à Paris. J'ai menti à ma femme prétextant un client Tunisien à besoin de mes services. Et je suis rentrée à Tunis à la vieille maison, simplement par curiosité avant d’aller voir maître Ben. La maison est toujours là au milieu de beaux immeubles. Le quartier à complètement changé seule notre maison était restée la même avec son terrain immense mais abandonné. Je suis allé voir Maître Ben,  il m’a annoncé que ma mère est morte depuis trois jours. Je n'ai pas versé une seule larme. L’avocat m’a dit que la maison appartenait à ma mère qu’elle l'a hérité de son père et qu'elle a refusé de la céder pour se soigner.  Vue son emplacement actuelle, elle vaut une belle fortune et qu’une Banque désire l’acquérir à n’importe quel prix pour en construire son siège social, et m’a remis une lettre que ma défunte mère voulait que je lise :

    "Mon cher fils,

    Je pense à toi tout le temps. Après la mort subite de ton cher papa j’étais obligée de sortir travailler et je remercie le directeur de l’école notre voisin qui m’a aidé à trouver le boulot de femme de ménage, je n’étais pas diplômée tout ce que je savais faire s’était le ménage. Je suis désolée d'être venue à Paris et d'avoir fait peur à tes enfants. J'étais si heureuse quand notre consul m’a donné ton adresse et m’a aidé à te retrouver, j'ai appris que tu venais ici pour la vente de la maison que j’ai tout léguée à ton nom. Mais je ne pourrais pas me lever du lit cette fois ci, pour venir te voir. C’est maître Ben…qui s’est chargé. Je suis désolée d'avoir été un fardeau constant pour toi, pendant que tu grandissais. Tu vois..... Quand tu étais très petit, tu as eu un accident, et tu as perdu un œil. En tant que mère, je ne supportais pas de te voir grandir avec un seul œil. Alors je t'ai donné le mien. J'étais si heureuse de mon fils, qui grandissait et qui voyait un tout nouveau monde pour moi, à ma place, avec mon œil.
    « Prends soin de tes enfants, avec mon amour pour toi. Ta mère qui n’a jamais cessé de t’aimer. »

    G.M.Hamdibey

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