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    Le Caméléon

     Le Caméléon

     Le Caméléon

     Un véritable petit bijou préhistorique.

              Un œil capable de surveiller le sol pendant que l'autre regarde en l'air, une langue qui Le Caméléon   jaillit comme un ressort pour capturer les insectes à distance, des pattes qui leur servent de pinces, une queue qui leur tient lieu de cinquième main et une proverbiale faculté de changer de couleur : avec tous ces atouts, les caméléons sont d'habiles acrobates et de bons chasseurs.

    Le caméléon est un reptile qui ne rampe pas, il marche ou grimpe dans les arbustes ou les buissons. À terre, il avance toujours très lentement et avec beaucoup de prudence, mais, dans les arbres, c'est un habile acrobate. Ses cinq doigts, soudés en deux groupes (l'un de deux doigts et l'autre de trois), opposables l'un à l'autre, forment comme une pince qui lui permet de s'agripper aux petites branches. Quand elles sont trop grosses et qu'il ne peut les enserrer entièrement avec ses mains ou avec ses pieds, il s'accroche aussi avec ses griffes.   Pour assurer encore mieux sa prise, le caméléon utilise sa queue comme cinquième Le Caméléon   main : il forme une véritable « clef de sécurité » en l'enroulant autour du support. Le « verrouillage » de l'ensemble est efficace et il est très rare de voir un caméléon tomber de son perchoir.

    Quant à sa faculté de changer de couleur, depuis les études de H. Parker en 1938, elle n'est plus considérée par les scientifiques comme un art du camouflage adapté au milieu, mais comme l'expression des émotions ou des variations de température du caméléon. Il est quasiment impossible de repérer dans un feuillage un caméléon « affichant » des tons verts. Mais ce même caméléon, s'il sent une menace, peut devenir pâle d'inquiétude ou noir de colère : c'est là une bien mauvaise manière de se dissimuler ! De même, sur la peau du caméléon commun effrayé apparaîtront des bandes brunes et jaunes qui trahiront sa peur.

    Le Caméléon   Un chasseur immobile à la vue perçante, toute la journée, le caméléon reste sans bouger (à l'exception des oscillations de son corps), à l'affût, profitant de la mobilité indépendante de ses yeux pour explorer tous les horizons. Dès qu'il a repéré sa proie, il la capture avec sa longue langue, sans s'aider de ses griffes.  Sa technique, c'est l'affût. Pour guetter, il dispose d'un appareil oculaire sophistiqué permettant à chaque œil, par des mouvements dans tous les sens, de couvrir un champ d'environ 180° à l'horizontale et de 90° à la verticale. Dès que son œil droit a repéré un insecte, par exemple un criquet, le caméléon tourne la tête vers sa proie et fait converger ses deux yeux vers celle-ci, la vision binoculaire permettant une meilleure appréciation de la distance. S'il s'aperçoit qu'il est à plus d'une longueur de langue (une vingtaine de centimètres), il s'approche lentement et s'arc-boute sur ses pattes, prêt à l'attaque. Lorsque ses yeux lui indiquent qu'il est à bonne distance, il entrouvre la Le Caméléon   bouche et, avec une rapidité et une précision extrêmes, il détend sa langue et va frapper le criquet de sa massue terminale.   Le coup est foudroyant, la victime se trouve engluée dans le mucus collant qui permet au caméléon de la soulever, de la rapporter à sa bouche en repliant sa langue en accordéon, puis de l'avaler. Une proie de belle taille est d'abord maintenue entre les mâchoires et broyée.

    «Si vous voulez vivre en harmonie avec le monde qui vous entoure, les animaux, la nature, mais surtout les hommes qui peuplent cette terre, il vous faut adopter un comportement prudent, aimant et tolérant.»

    Le Caméléon

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