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Le Sage & son Jardin
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Il y a de cela bien longtemps, c’était au temps de la belle vie… Un sage qui avait planté sur ses terres toutes sortes d’arbres et de plantes. Son jardin était d’une grande beauté, un petit paradis terrestre. Chaque jour, il s’y promenait, c’était pour lui une joie et une détente.
Un beau jour, Il décida de partir en pèlerinage. C’était un projet qu’il souhaitait accomplir dès que possible. Il espère nourrir sa foi et en revenir grandie. Il partit pour un long voyage. Après avoir accomplit son pèlerinage, notre sage retourna dans son pays. Les siens lui manquent tellement. Il s’empressa d’aller marcher dans son paradis. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.
Il s’adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s’était passé. Le pin lui répondit : —J’ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirai les bons fruits qu’il porte. Je me suis découragé et j’ai commencé à sécher.
Le sage alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l’interrogeait et le pommier dit :-En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher.
Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit :
-Comme c’est dommage que je n’ai pas l’âge de l’érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l’automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs ? Je me suis donc mise à dessécher.
Poursuivant son exploration, le sage aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu’elle soit si vivante. Elle lui répondit :
-J’ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n’aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l’année ; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j’ai commencé à mourir mais j’ai réfléchi et je me suis dit : Si le sage, qui est pieu, sobre et gentil, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d’autre à ma place, il l’aurait planté. Si donc, il m’a plantée, c’est qu’il me voulait, moi, telle que je suis. Et à partir de ce moment, j’ai décidé d’être la plus belle possible !
Quand on se compare aux autres c'est qu'en grande partie on manque de confiance en soi, on doit apprendre à se faire confiance et pour cela au lieu de ne voir que les défauts et les côtés de son caractère qui 'énerve à certains moments, on doit apprends aussi à voir les bonnes qualités et du bon côté... Une fois qu'on est fière de se qu’on est en commence à voire ses propres qualités et que les autres commencent à nous respecter. Je pense qu'être fière de soi va de paire avec la confiance qu'on peut avoir en soi même. Sans dépasser certaines limites pour ne pas devenir trop sur de soi prétentieux ou égocentrique.
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Commentaires
26naimakaouaJeudi 13 Septembre 2012 à 15:47passe une douce journée ...
porte toi bien, merci de ta fidélité ....comme je ne parts nulle part , je voyage avec mon ordi .....
Le Voyage
Extrait Des Fleurs Du Mal.
Par Charles Baudelaire
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom
II
Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.
Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !
Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : "Ouvre l'oeil !"
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
"Amour... gloire... bonheur !" Enfer ! c'est un écueil !
Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.
Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?
Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.
III
Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.
Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.
Dites, qu'avez-vous vu ?
IV
"Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.
"La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.
"Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !
"- La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !
"Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !
"Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;
"Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse."
V
Et puis, et puis encore ?
VI
"Ô cerveaux enfantins !
"Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché
"La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût ;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout ;
"Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;
"Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;
"L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis !"
"Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'opium immense !
- Tel est du globe entier l'éternel bulletin."
VII
Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le fàut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,
Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,
Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : "Par ici ! vous qui voulez manger
"Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ?"
A l'accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
"Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Électre ! "
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.
VIII
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !Bonjour Hamdibey
Oui tu as raison, et parfois la limite,
la barrière est délicate entre la confiance en soi et l'égocentrisme,
il faut savoir peser et ne pas se surestimer ni se sous-estimer
Belle journée...
Bonjour cher ami. Je trouve tes coms toujours bien sympas et pleins de gentillesse. Bon jeudi, amitié, bisou de Maria.
très beau texte
on démarre le 8ème mois, espérant que ce sera mieux que le précédent,
bonne journée
bonsoir mon ami et merci pour ton soutien
ce jour on a partagé le repas à la rupture du jeûne chez Fethia de Art et Culture et de la Passion des fleurs
ma gastro se calme tout doux
la chaleur continue sa valse
mon amie a deux blogs
Arts et Culture Cartes Fleuries la Passion des Fleurs
bonne fin de soirée amitiés du maroc
et jspr que la chaleur s'apaisera un petit chouiya
j'aime surtout l'image, très jolie
on dirait que la journée sera plus belle qu'hier,soleil et ciel bleu a 7h30,
bon mardiBonjour Hamdibey. Tres bel article plein de vérité. Je te souhaite un bon Mardi avec ta famille. Amitié.
C'est très important d'avoir confiance en soi. Si on ne l'est pas, les autres le sentent et ne nous respectent pas ...
Bon mardi.
Bisoux
dom
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c'est magnifique