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Le Pouvoir de la Langue!
Surveillons nos paroles du danger de la langue
a langue, un des organes merveilleux du corps humain, c’est une grande faveur du Créateur. Malgré sa petitesse la langue a la charge d'un rôle important duquel dépendent bien des satisfactions et des jouissances. Il s’agit de notre langue bien sûr, c’est un organe mobile, mou, et très musclé, d’environ 10 centimètres. Cet atout puissant est utilisé selon ses besoins par nous les humains grands et petits pour communiquer et échanger des informations. L’innervation de la langue est aussi multiple :
- Elle est sensorielle (pour le goût). Une fabrique d'huile d'olive accorde plus de considération à un dégustateur expérimenté qu'à un chimiste du laboratoire
- Sensitive (pour les sensations mécaniques, le chaud, le froid),
- Motrice (pour la mobilité). La langue nous permet aussi d’élaborer et de moduler des sons, siffler, chanter ou parler tout simplement. Exprimer l'exaltation de nos sensations en chant harmonieux
L'envie et aussi la haine peuvent se servir de ce petit instrument de l'âme si maniable, pour faire du tort, pour lancer des flèches empoisonnées, qui peuvent nuire au prochain qui a réussi dans la vie. Souple comme une anguille, la langue travaille à la corruption car la victime choisie ne doit pas échapper à son pouvoir magique. Quoique ce soit un petit membre, il peut s'en échapper un feu dévastateur, comparable à un incendie de forêt destructeur.
Les bonnes paroles peuvent nous emmener à avoir le succès, la vie et la paix avec les autres, les mauvaises paroles peuvent détruire notre couple, notre travail ou une amitié de plusieurs années que nous pouvons regretter après. Nos paroles ont une influence positive et encourageante, ou négative et décourageante sur ceux qui nous entourent. Une blessure physique peut ne pas laisser de cicatrice, une méchante parole fera une blessure dans l’âme qui aura du mal à se cicatriser.
Ta langue est un lion, si tu l'attaches, il te gardera ; si tu le laisses échapper, il te dévorera.
Une langue apprivoisée est un oiseau rare.
C'est par son caquetage que la poule fait découvrir l'œuf.
La langue du sage est dans son cœur ; le cœur du sot est dans sa bouche.
Le temps détruit tout ce qui est fait, et la langue tout ce qui est à faire.
Les oiseaux se prennent par les pattes, les hommes par la langue.
Qui dit ce qui lui plaît entend ce qui lui déplaît.
Celui qui parle beaucoup est souvent réduit au silence.
Évite que ta langue ne devance ta pensée.
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir. Et l'envie d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer. Et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Hamdibey
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Commentaires
il n'y a pas à dire il avait vraiment changé
un peu de vitamine c pour bien commencer la journée
bisous++
bonjour, mon petit passage du jour ...un peu rapide
début de migraine je vais couper tôt l'ordi
groos bisous et a demain
bonjour
passe un bon mardi
très intéréssant ton texte
mais de nos jours beaucoup de mauvaise langues
mdr!!!
gros bisous
Bonjour cher ami . Tres interressant ton article. Moi j'adore la langue de boeuf, sauce ravigote . Bonne journée et merci de ton gentil com.
Et Oui, parfois cela blesse plus qu'une lame et pour longtemps
Hélas, certaine personne ne comprendrons JAMAIS
Bref, Bravo pour ton post.
Bon début de semaine
kikou me voilà a mon tour sur ton gentil univers . merci d'etre passé et de ton gentil commentaire . tès beau article je te souhaite une tres belle journée ensoleillée .kiss de kellie
Dans l'utilisation de la langue, on trouve ceux qui disent ce qu'il pense alors que d'autres pensent à ce qu'ils disent, je laisse chacun choisir sa catégorie
amicalement
Claude
coucou non j'éfface pas ton comms mais suffit d'apprendre a lire un titre ...j'ai bien mis marron d'Inde et non chataigne et j'ai bien dit que c'est pas pour les humains!
tu répètes donc ce que je dis mais je pense qu'on parfois on ne répète jamais assez , je laisse donc bien ton comms ... pour tout ceux qui lisent pas l'article ils liront peut-étre ton comms et c'est bien aussi :)))
c'est le commerce qui dénomine mal marron pour dire chataigne :)
pas moi lollll
bisous
Bisous du soir
- Alfred de MUSSET (1810-1857)
A la mi-carême
I
Le carnaval s'en va, les roses vont éclore ;
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.
II
Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire ;
Bien que le laboureur le craigne justement,
L'univers y renaît ; il est vrai que le vent,
La pluie et le soleil s'y disputent l'empire.
Qu'y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant ;
C'est sa première larme et son premier sourire.
III
C'est dans le mois de mars que tente de s'ouvrir
L'anémone sauvage aux corolles tremblantes.
Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr ;
Et du fond des boudoirs les belles indolentes,
Balançant mollement leurs tailles nonchalantes,
Sous les vieux marronniers commencent à venir.
IV
C'est alors que les bals, plus joyeux et plus rares,
Prolongent plus longtemps leurs dernières fanfares ;
À ce bruit qui nous quitte, on court avec ardeur ;
La valseuse se livre avec plus de langueur :
Les yeux sont plus hardis, les lèvres moins avares,
La lassitude enivre, et l'amour vient au coeur.
V
S'il est vrai qu'ici-bas l'adieu de ce qu'on aime
Soit un si doux chagrin qu'on en voudrait mourir,
C'est dans le mois de mars, c'est à la mi-carême,
Qu'au sortir d'un souper un enfant du plaisir
Sur la valse et l'amour devrait faire un poème,
Et saluer gaiement ses dieux prêts à partir.
VI
Mais qui saura chanter tes pas pleins d'harmonie,
Et tes secrets divins, du vulgaire ignorés,
Belle Nymphe allemande aux brodequins dorés ?
Ô Muse de la valse ! ô fleur de poésie !
Où sont, de notre temps, les buveurs d'ambroisie
Dignes de s'étourdir dans tes bras adorés ?
VII
Quand, sur le Cithéron, la Bacchanale antique
Des filles de Cadmus dénouait les cheveux,
On laissait la beauté danser devant les dieux ;
Et si quelque profane, au son de la musique,
S'élançait dans les choeurs, la prêtresse impudique
De son thyrse de fer frappait l'audacieux.
VIII
Il n'en est pas ainsi dans nos fêtes grossières ;
Les vierges aujourd'hui se montrent moins sévères,
Et se laissent toucher sans grâce et sans fierté.
Nous ouvrons à qui veut nos quadrilles vulgaires ;
Nous perdons le respect qu'on doit à la beauté,
Et nos plaisirs bruyants font fuir la volupté.
IX
Tant que régna chez nous le menuet gothique,
D'observer la mesure on se souvint encor.
Nos pères la gardaient aux jours de thermidor,
Lorsqu'au bruit des canons dansait la République,
Lorsque la Tallien, soulevant sa tunique,
Faisait de ses pieds nus claquer les anneaux d'or.
X
Autres temps, autres moeurs ; le rythme et la cadence
Ont suivi les hasards et la commune loi.
Pendant que l'univers, ligué contre la France,
S'épuisait de fatigue à lui donner un roi,
La valse d'un coup d'aile a détrôné la danse.
Si quelqu'un s'en est plaint, certes, ce n'est pas moi.
XI
Je voudrais seulement, puisqu'elle est notre hôtesse,
Qu'on sût mieux honorer cette jeune déesse.
Je voudrais qu'à sa voix on pût régler nos pas,
Ne pas voir profaner une si douce ivresse,
Froisser d'un si beau sein les contours délicats,
Et le premier venu l'emporter dans ses bras.
XII
C'est notre barbarie et notre indifférence
Qu'il nous faut accuser ; notre esprit inconstant
Se prend de fantaisie et vit de changement ;
Mais le désordre même a besoin d'élégance ;
Et je voudrais du moins qu'une duchesse, en France,
Sût valser aussi bien qu'un bouvier allemand.
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Certain ont la langue "salée", je préfère m'en servir pour dire des mots doux et gentils par exemple pour te souhaiter une merveilleuse journée
bisous
marie