Juste pour le plaisir..

          C’était un jour de printemps, je me suis mis à écrire toujours à mon bureau prêt de la fenêtre Je me souviens de ce petit oiseau chanteur qui perchait sur une branche d’un pin se fait nettoyer le plumage,  il lisse ses plumes une à une, l’oiseau passe de longs moments à peigner son plumage à coups de bec, j’ai commencé à écrire. C’était un vendredi et la fraîcheur du soir était la bienvenue après une journée ensoleillée.

          A Tunis le thermomètre atteint les 35° et plus au printemps. Je jette un coup d’œil sur la terrasse l’oiseau est toujours là. C’était un petit Chardonneret très élégant que j’ai reconnu à sa face rouge écarlate, entouré de blanc et de noir. Son dos et les flancs bruns, la queue noire avec des taches blanches et le croupion blanc. Le plumage de ses ailes est noir rayé d'une large bande d'un jaune vif. Mon regard s’arrêta sur lui et j’ai regardé avec émerveillement son petit collier de couleurs vives. Il était beau.
           Pendant un long moment, il est resté là sur la branche et il semblait intrigué par mon regard posé sur lui. Puis il se mit à sauter, à danser, à piailler gaiement. Il me paraissait heureux de sa liberté. La danse finie, il prit son envol pour regagner un autre arbre du jardin tout en sifflant, avec ses compagnons. Je retourne à mon texte et de temps en temps comme pour chercher les mots je jette un  regard dehors.

          Le voilà de retour cette fois ci il s’est mit à chanter d’une façon extraordinaire comme s’il voulait m’exprimer son bonheur et sa joie de vivre.
            J’ai fais comme si sa m’intéresse pas. Il continue à chanter en plus beau. Une ronde d’oiseaux est venue se nicher dans l’arbre.
           Comme au temps de mes premières lignes. Soudain sur le chapiteau qui couronne les balustres  je vis apparaître un petit oiseau semblable à l’autre. Ce n’était pas le même mais il adopta la même attitude que son ami en piaillant, dansant sur place comme s’il voulait me dire bonjour.
           En un moment je fus ému, puis, par la fenêtre mis ouverte je me mis à lui parler et lui demandait s’il sait chanter comme son ami. Il me fixa et prit son envol comme s’il s’empressait de raconter nos paroles à ses camarades restés dans l’arbre.
           La chorale reprit en chœur comme une réponse, un encouragement. Je me suis levé chercher une bonne poignée de graines pour oiseaux et je l’ai éparpillé sur le garde-corps qui entoure la terrasse.  Hamdibey

           Les oiseaux sont la poésie naturelle de la vie quand ils chantent C’est notre cœur qui chante avec eux.Hamdibey